Réalisateur : Jacques Rivette
Scénaristes : Jacques Rivette, Pascal Bonitzer, Christine Laurent
Acteurs : Bulle Ogier, Benoît Régent, Laurence Côte...
Résumé : Anna, Cécile, Joyce et Claude sont étudiantes au même cours d'art dramatique : le cours de Constance Dumas, qui n'a comme élèves que des filles. Les quatre habitent un pavillon de la banlieue parisienne, où elles forment une petite communauté. Un jour, Cécile quitte non le cours, mais la maison où elle est remplacée par une autre élève : Lucia. Pour Cécile apparemment heureuse de partir vivre avec un homme, la situation va pourtant se dégrader. Dans le même temps, les habitantes du pavillon sont approchées l'une après l'autre par un homme mystérieux et joueur, qui change de prénom à chaque apparition. Les quatre amies comprennent que cet homme enquête sur Cécile, ou sur son compagnon. Mais sans parvenir à deviner ses intentions ni son objectif. Pendant ce temps, le cours continue : les élèves au fil des séances, sont confrontées aux difficultés de l'apprentissage. Leur professeur est à la fois une figure de référence et un personnage un peu mystérieux. L'homme va réussir à s'introduire dans la maison...
Mon avis : Troisième film de théâtre de Rivette après L'AMOUR FOU (1969) et L'AMOUR PAR TERRE (1984) et second teen-movie (si on peut dire) après HURLEVENT (1985). Et c'est aussi un film de femmes comme CÉLINE ET JULIE VONT EN BATEAU (1974), DUELLE (1976), NOROÎT (1976) et LE PONT DU NORD (1981). Et comme dans ce dernier film, un homme importe une intrigue semi-policière qui s'insinue de manière vague dans l'histoire, ainsi que des éléments surnaturels. Il est même déjà question du tableau de LA BELLE NOISEUSE auquel Rivette consacrera un film trois ans après celui-ci. LA BANDE DES QUATRE est un film léger, avec des histoires de jeunes femmes pas toujours passionnantes, et avec Bulle Ogier, énigmatique, qui avait déjà pris de la bouteille. On y croise aussi Irène Jacob, toute jeune et encore inconnue, en jeune comédienne de théâtre. Et même Albert Dupontel dans un rôle insignifiant de jeune loubard.
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